Gauguin l’alchimiste au Grand Palais du 11 octobre 2017 au 22 janvier 2018*(Infos RMN)
Forte d’un ensemble de plus de 200 oeuvres de l’artiste (environ 55 peintures, 30 céramiques, 30 sculptures et objets en bois, 15 bois gravés, 60 estampes et 35 dessins), Gauguin l’alchimiste est une plongée exceptionnelle dans le passionnant processus de création d Paul Gauguin.

Elle est la première exposition du genre à étudier en profondeur la remarquable complémentarité des créations de l’artiste dans le domaine de la peinture, de la sculpture, des arts graphiques et décoratifs. Elle met l’accent sur la modernité du processus créateur de Gauguin (1848-1903), sa capacité à repousser sans cesse les limites de chaque médium.


À partir d’une trame chronologique, et ponctuée d’un grand nombre de prêts exceptionnels (Les aïeux de Teha’amana, Eh quoi, tu es jalouse ? etc.), l’exposition met en évidence l’imbrication et les apports mutuels entre schémas formels et conceptuels, mais également entre peinture et objets. Dans ces derniers, le poids de la tradition, moins pesante, permet davantage de libération et un certain lâcher-prise.
Prélude au parcours de l’exposition, La fabrique des images, est consacrée aux débuts de Gauguin, de sa représentation de la vie moderne dans le sillage de Degas et Pissarro, aux premières répétitions d’un motif, autour de la nature morte et des possibilités de mise en abîme qu’elle offre.
L’ultime section, En son décor, est centrée sur l’obsession de Gauguin pour les recherches décoratives dans sa dernière période, aussi bien dans les intérieurs que dans l’évocation d’une nature luxuriante (ci-dessous La cueillette des fruits).
Œuvre d’art totale, sa case à Hiva Oa (la Maison du Jouir) vient parachever sa quête d’un âge d’or primitif. L’évocation numérique sous forme d’hologramme de la Maison du Jouir, présentée pour la première fois dans une exposition, avec les sculptures qui ornaient son entrée, clôture l’exposition par une découverte de la dernière maison-atelier de Gauguin. L’occasion d’offrir au public une immersion inédite dans l’atelier de sa création.
Au sein de ce parcours, l’exposition propose également une salle dédiée au manuscrit de Noa Noa*, très rarement montré au public.
- Récit de son séjour à Tahiti commencé en 1993 et remis à l’éditeur en 1997.
- M° Franklin Roosevelt/ Champs- Elysées-Clémenceau. 14 ou 10 €, Gratuit pour les moins de 16 ans, les bénéficiaires du RSA ou du minimum vieillesse.