Pleins feux sur Georgia O’Keeffe (Expo & BD)

C O M M U N I Q U É
Centre Pompidou – Paris / 01 44 78 12 33

8 sept. – 6 déc. 2021
11h – 21h, tous les lundis, mercredis, vendredis, samedis, dimanches
11h – 23h, tous les jeudis
Copyright

Le Centre Pompidou présente une grande rétrospective de l’œuvre de Georgia O’Keeffe (1887-1986), la plus reconnue et la plus célébrée des peintres américaines. Elle retrace le parcours artistique d’une artiste dont la longévité lui valut d’être, successivement, la protagoniste de la première peinture moderniste américaine, de la recherche identitaire qui marque les années 1930, et de la peinture abstraite «hard edge» des années 1950.

Copyright (extrait du catalogue)
Alfres Stieglitz

Indissociable de son compagnon de vie, Alfred Stieglitz, photographe américain, galeriste, éditeur et promoteur de l’art moderne, O’Keeffe, s’est libérée de toutes les contraintes et les constructions liées au genre féminin au début du 20e siècle. Dans les années 1920, lorsqu’elle se fait remarquer pour la première fois dans le monde de l’art, O’Keeffe rejette largement l’étiquette de «femme artiste» qui lui a été attribuée par la critique.

Farouchement indépendante, elle suit son projet de vie et d’artiste avec une discipline de fer. Elle rejette les restrictions de genre dans tous les éléments imaginables, jusque dans la garde-robe austère qu’elle se dessine elle-même. Elle façonne ainsi une persona artistique au féminin, devenue aujourd’hui un modèle.

Copyright (extrait du catalogue)

Originaire des Grandes Plaines du Wisconsin, elle a très tôt la conviction qu’elle est appelée à devenir peintre. Elle rencontre Alfred Stieglitz en franchissant les portes de la galerie 291, fondée à New York, où il présente les artistes majeurs du modernisme. C’est lui qui exposera ses premières œuvres abstraites, teintées d’érotisme, et d’une spiritualité influencée par les écrits de Kandinsky. Cette exposition marque le début de la carrière de O’Keeffe, et la naissance de l’une des romances les plus médiatiques de l’histoire de l’art moderne.

Copyright (extrait du catalogue)

Bientôt reconnue par les plus prestigieuses institutions américaines vouées à l’art moderne, O’Keeffe expose ses œuvres au MOMA en 1928. Après un temps à New York, O’Keeffe multiplie les séjours au Nouveau Mexique, où elle découvre une lumière et des motifs à même de combler son goût des formes claires et synthétiques. Elle s’y installe définitivement en 1949, peignant des paysages qu’elle anthropomorphise à dessein, et traquant les formes qui témoignent des métamorphoses du vivant et des cycles de la Nature.

C O M M U N I Q U É
À partir du 2 septembre 2021 – Copyright Luca de Santis, Sara Colaone /Ed. Steinkis – 192p., 24 €

1949. Depuis la mort d’Alfred Stieglitz, trois ans auparavant, Georgia O’Keeffe s’est réfugiée dans son Ghost Ranch au Nouveau-Mexique, avec ses amies Maria Chabot, Anita Pollitzer et sa secrétaire Doris Bry, pour faire l’inventaire du patrimoine de photos et de dessins de Stieglitz.

À travers ce travail complexe, l’artiste retrace son propre parcours, dans la vie et dans l’art : de l’Arts Students League (New York, 1907) jusqu’à la consécration comme plus grande artiste femme américaine et à sa carrière des dernières années.

Sara Colaone et Luca de Santis

Les auteurs
Le scénariste Luca de Santis a signé en 2010 En Italie, il n’y a que des vrais hommes, puis Leda Rafanelli, la gitane anarchiste avec Sara Colaone (Steinkis, 2018) et Ariston Hotel (Ici-Même, 2019). Luca est également journaliste à Milan.

Sara Colaone est une dessinatrice italienne. Après une maîtrise en conservation des biens culturels et une thèse sur l’Histoire du cinéma, elle se consacre à la bande dessinée , Sara donne des cours de dessin à l’Académie des beaux-arts de Bologne. Chez Steinkis, elle a signé Leda Raffanelli, Les Evadées du harem et aujourd’hui Georgia O’Keeffe. Elle vit à Bologne.