La Ride – Simon Boileau (sc.) – Florent Pierre (dessin) – Ed. Dargaud


Depuis le 21 avril / 108 pages / 18 euros

Visuels © Ed. Dargaud

Où l’on fait la connaissance d’un livreur à vélo de plats préparés, considéré comme efficace par sa boîte et ses clients. Quand Simon apprend que, mine de rien, il a déjà parcouru 7 231 kilomètres, soit la distance Paris-Katmandou, rien qu’en pédalant à longueur de journées dans les rues de Paris, il a un déclic : la vie a sûrement mieux à lui offrir. En tout cas, cela vaut la peine de le vérifier. Son ami de toujours, à qui il propose une échappée – forcément belle – vers de nouveaux horizons, décline son offre de l’accompagner. « Tu tombes mal, je viens de dégoter un taf de rêve » répond-il. Florent vient en effet tout juste d’être embauché chez Bullshift Business, une entreprise façon Silicon Valley. Mais le jeune homme en perçoit d’emblée le côté « Youpla boum tagada tsouin tsoiun ! » à tout crin et il prétexte une obligation familiale impérative pour se donner le temps de réfléchir avant de signer son contrat. Oh, juste une petite semaine !

Ainsi démarre La Ride...

Ainsi démarre La Ride

Les deux amis optent pour la Bourgogne natale de Flo. Ils vont croiser des cyclistes « pro », qui les prennent pour des bleus, des chasseurs éméchés, mais aussi des bonnes âmes qui leur prêteront main-forte en cas de panique. ils vont suer sang et eau sur les chemins escarpés qui conduisent aux massifs du Morvan, redécouvrir un bon nombre d’images oubliées, comme par exemple celle de ces hameaux en panne d’habitants…

Un album d’une belle simplicité, un hymne à la liberté, comme une évidence, qui se lit le sourire aux lèvres et avec des étoiles plein les yeux.

Ce qu’en dit l’éditeur. « Attention, cet album est dangereux ! Vous risquez fort, une fois sa lecture achevée, de tout plaquer pour partir sur les routes à votre tour, en quête de grand air et de retour aux sources. Car La Ride propose de faire un pas de côté pour réfléchir et s’interroger sur les limites de notre vie quotidienne, son stress et sa vacuité. Vivre le nez dans le guidon, au sens figuré, ça finit par lasser. Vivre avec les mains sur le guidon et la tête dans les nuages, c’est tout de même autre chose !« 

AnnaK