



À l’origine, un simple bracelet de naissance sur lequel quelqu’un a inscrit « Sousbrouillard ». L’héroïne l’a reçu de sa mère adoptive sur son lit de mort. Sara, c’est le prénom qu’elle lui a donné lorsqu’elle l’a trouvée devant sa porte, décide de se rendre dans ce village perdu au milieu de nulle part, dans l’espoir d’y glaner quelques indices sur ses origines. Cette quête va être l’un des éléments d’une intrigue aux multiples ramifications.
Il y a du suspense, du fantastique aussi. Certains personnages ont beaucoup aimé et beaucoup souffert, ou bien, ont souffert de n’avoir pas su aimer le cadeau que la vie leur avait offert. D’autres ont vécu avec un désir de reconnaissance inassouvi, ou bien une soif de revanche. Sara, elle, se laisse porter par les événements et se contente d’assembler les pièces du puzzle qui peu à peu se forme devant elle.

Au cœur de tout ce désordre émotionnel, il y a la bien nommée – mais très atypique – Sœur Martine Sauveur, venue déciller les yeux de ses ouailles et les inciter à une plus large ouverture d’esprit. On trouve aussi une étrange « Chapelle aux ronces », et à quelques pas, la statue d’une Vierge triste, que les habitants de Sousbrouillard apprendront à réconforter en venant se confier à elle.
Et pour parachever le tout, il y a un lac mystérieux (personnage à part entière de l’intrigue), qui restera une énigme pour beaucoup.


On est totalement subjugué par cette histoire à tiroirs, dont l’auteure pousse l’artifice jusqu’à relancer le suspense aux tout derniers instants de la lecture de l’album.
Anne Calmat


Après une licence de lettres et un diplôme de l’école des arts décoratifs de Strasbourg, Anne-Caroline Pandolfo décide de se consacrer à l’illustration et à l’écriture. Elle travaille pendant trois ans pour Arte, puis écrit et réalise deux séries de dessins animés pour la télévision. Son premier album jeunesse, « Les Artistes » (L’Édune), sort en 2012. La même année, avec Terkel Risbjerg, elle signe sa première bande dessinée, « Mine » (Sarbacane). Suivent d’autres albums jeunesse en solo et plusieurs romans graphiques mis en images par Terkel : « L’Astragale« , « Le Roi des scarabées« , « La Lionne« , « Serena » (tous chez Sarbacane), « Perceval » (Le Lombard) et, en 2019, « Enferme-moi si tu peux » (Casterman), un ouvrage sur l’art brut. En 2021, le duo fait son entrée chez Dargaud avec « Sous-Brouillard« .

Terkel Risbjerg est né à Copenhague, au Danemark. Après des études de philosophie et de cinéma, il s’installe à Paris et travaille dans l’animation comme décorateur et story-boarder (« Yakari« , « Le Chat du Rabbin« ). « Mine » (Sarbacane), écrit par Anne-Caroline Pandolfo et publié en 2012, est son premier roman graphique. Les deux auteurs signent ensemble plusieurs albums de bande dessinée : « L’Astragale« , « Le Roi des scarabées« , « La Lionne« , « Serena » (tous chez Sarbacane), « Perceval » (Le Lombard) et, en 2019, « Enferme-moi si tu peux » (Casterman), un ouvrage sur l’art brut. En 2021, le duo fait son entrée chez Dargaud avec « Sous-Brouillard« . Terkel écrit également des livres pour la jeunesse.